Mathilde LAVIE-PAOLETTI
UNIVERSITÉ DE CHAMBÉRY
Une injustice faite à l’un est toujours une menace faite à tous.
Si j’étais une fleur, je serais une rose… ou disons plutôt ses épines.
Si j’étais un animal, je serais une tortue … ou disons plutôt sa carapace.
Si j’étais un livre, je serais un thriller d’Harlan Coben mais pas seulement sa couverture.
Si j’étais un plat, je serais tout ce qui est à base de chocolat… noir de préférence… j’aime l’amertume.
Si j’étais une série, je serais un docteur … pas Dr Quinn mais Dr House… j’aime le cynisme.
Ce que j’aime dans l’éloquence, dans l’art de parler bien et juste, c’est que je peux laisser libre court à ma répartie, dans un domaine qui me plaît. Faire passer des messages, des idées, des images, grâce à la parole… C’est le pouvoir qu’un mot ou une intonation peut avoir en étant le vecteur d’un sens dans l’esprit de celle où de celui qui l’entend… bon… à condition d’avoir une bonne audition. D’ailleurs, j’ai eu l’honneur de représenter les couleurs de ma faculté chambérienne au concours de plaidoiries René Cassin à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ce fut une joie intense et immense que d’élever ma voix au soutien d’une cause qui me rappelle ce pourquoi j’ai choisi le Droit, à savoir que : «Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi».
Je vais intégrer le Master 2 droit public de la santé à Cergy-Pontoise, et c’est le cœur lourd que je vais faire mes adieux à l’université de Savoie Mont-Blanc après ce concours. Je trouverai le mot juste pour faire vibrer en vos cœurs les couleurs de Chambéry.