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Festival 2018: Exposition – Les femmes qui rient
19 octobre 2018 - 21 octobre 2018
Le travail de Mylène Besson ne vous laissera pas indifférents. Une reproduction de sa toile « les femmes qui rient » sera exposée dans l’espace du Festival… Et ces femmes vous parleront et éveilleront en vous de nouvelles émotions.
« Oui, il y a dans son oeuvre le portrait des âges de la vie. Elle agit magiquement, fixant au passage des états d’âme que modèle le temps qui passe. Faut-il avoir beaucoup aimé pour pénétrer à ce point l’écriture du corps. A ce niveau, chaque trait rajouté est semblable aux lettres d’un mot finissant par composer un texte poétique et sensible pour exprimer l’amour profondément. » (Maurice Simon)
Car comme elle le dit elle-même: « Avant d’être de la matière assemblée sur un support, une peinture, un dessin, c’est de la vie. La matière première que je travaille c’est le flux qui me pénètre, l’indéfinissable des affects. C’est du noir, du désir.
Peindre, dessiner c’est agir… c’est transformer le contact, le frottement de mon corps au monde. »
Je suis née en 1961 à Chambéry, où je vis et travaille.
Enfant, je rêvais d’être comédienne, puis adolescente, ce sont les beaux-arts qui m’apparurent désigner la vie qui m’aspirait, mais je n’avais aucun don pour le dessin et ne savais pas que cela s’apprenait… c’est donc plus tard, grâce à des rencontres dont mon compagnon le peintre Pierre Leloup, et une formation professionnelle que je me suis retrouvée progressivement dans une vie artistique.
Au sein du collectif des artistes savoyards avec la Compagnie du 1000 pattes, le théâtre de la Glèbe et la Galerie du Larith se développèrent plusieurs projets, en danse, théâtre et bien sûr en Arts plastiques.
Avec Pierre, décédé en 2010, nous rencontrons plusieurs écrivains et poètes dont Michel BUTOR, Bernard NOËL, Pierre BOURGEADE, Fernando ARRABAL avec lesquels je collabore.
J’expose en France mais aussi à l’étranger dans le cadre de missions culturelles « dialogue création », (Bulgarie, Sénégal, Congo, Albanie) et participe à 2 résidences au Maroc, autour et avec Michel BUTOR.
Ma première exposition personnelle date de 1989.
Je travaille sur de grands formats car j’aime me sentir à l’intérieur de la peinture. Comme support, j’encolle un papier d’emballage sur une toile libre. Je dessine et peins contre le mur et sur le sol. J’utilise toute sorte de matériaux.
Je commence en faisant naître un ou plusieurs corps, grandeur nature avec un fusain. Parfois cela suffit, sinon, j’apporte de la couleur. Je cherche des matières, des vibrations en superposant, griffant, frottant, essuyant …
Mais avant d’être de la matière assemblée sur un support, une peinture, un dessin, c’est de la vie. La matière première que je travaille c’est le flux qui me pénètre, l’indéfinissable des affects. C’est du noir, du désir.
Peindre, dessiner c’est agir… c’est transformer le contact, le frottement de mon corps au monde.
Membre de « Fiber art fever ».