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Festival 2018 : Joël Delepine – Photographe – « Femmes d’ici et d’ailleurs »
19 octobre 2018
Les photographies exposées sont extraites d’un travail en noir et blanc « Gens d’ici et d’ailleurs »
Ces instants de vie sont principalement des « photos de rues » ce travail implique un effacement
de soi, l’autre vous offre son moment de vie. Je suis un voleur d’instant de beauté et j’essaye de
le transcrire en image, image telle que je la voyais intérieurement. Toutes ces personnes nous
offrent leur beauté, qu’en faire sinon la partager.
Joël Delepine
Né en 1951 à Agen, dans le Lot et Garonne, je suis arrivé l’année 1975 en Haute-Savoie. Après une carrière au sein du Ministère des Finances, branche Douanes, j’exerce un mandat de conseiller municipal à Saint Julien en Genevois.
Ma passion pour ce mode d’expression, la photographie, vient d’une rencontre avec un artiste photographe Toulousain Jean Dieuzaide dit Yan, j’avais 17 ans.
J’ai débuté en argentique, aujourd’hui je travaille principalement en numérique. J’essaye de produire des images porteuses de sens en terme humain, des images dotées de clarté, de cohérence et qui dénotent un point de vue. C’est un langage visuel et créatif. Par l’image, j’essaye de faire passer une idée, sans les mots, sans discours, c’est au spectateur à trouver les mots, j’essaye juste de rendre sensibles les idées.
Je me suis naturellement tourné vers« la photographie de rue ». Je suis spectateur de la rue, mais aussi spectateur de moi-même du fait où je choisi l’image suivant, je serais tenté de dire suivant mon instinct. Ce travail est de prime abord solitaire, surtout lorsque je photographie la vie des gens, la rue. Il faut se faire oublier et s’oublier soi-même, rester dans l’ombre même en plein soleil, se fondre dans la masse, être transparent.
L’important c’est un regard dedans, l’objectif, et un regard dehors. Tout cela afin de saisir, quelques fois de voler, un instant de vie qui n’est pas mien.
Vient ensuite le temps du travail sur cet instant, le temps du sculpteur de lumière, le temps du faiseur d’ombre, afin d’essayer de rendre visible la part de vérité telle que je l’ai perçue à travers mon optique.