Elisabeth Badinter
DES ARTISTES ET INTELLECTUELS ENGAGÉS :
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Francis HusterComédien
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Ernest Pignon ErnestArtiste Peintre
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Robert CombasArtiste Peintre
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Mylène BessonArtiste peintre
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Mychel BlancArtiste peintre
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Marie MorelArtiste peintre
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CecilemAuteur, compositeur, interprète
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Amanda Perez RuizHarpiste, chanteuse
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MaëvaChanteuse, auteure et compositrice
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Dominique ChevaucherComédienne
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Bénédicte LafondComédienne
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Joël DelepinePhotographe
Francis Huster
Nous a fait le grand honneur d’offrir la calligraphie La Cause Des Femmes!
Ernest Pignon-Ernest est niçois, il vit et travaille à Paris. Depuis presque cinquante ans il appose des images sur les murs des cités.
« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» .
Interview avec André Velter; extrait du Site web d’Ernest Pignon Ernest
Robert Combas est né à Lyon en 1957. Après des études à Sète et à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il accède très vite à la notoriété, puisqu’il participe, dès 1980, à l’exposition Après le classicisme, organisée au musée de Saint-Étienne, qui rend compte des nouvelles tendances de l’art contemporain. Partie prenante de la mouvance de la Figuration libre (en compagnie des frères Di Rosa, de Boisrond et de Blanchard), c’est à Düsseldorf et à Amsterdam que Combas réalisera ses premières expositions personnelles. Sa peinture, influencée par les univers de la bande dessinée et du rock, revendique son caractère populaire. Après les rétrospectives au musée des Sables-d’Olonne (1985) et au musée de Saint-Étienne (1986), après son hommage à Toulouse-Lautrec au musée d’Albi (1990), Combas aborde dans sa peinture les territoires de la spiritualité et de l’ésotérisme, comme en témoignent l’exposition Du simple et du double au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1993), les rétrospectives Fantaisies héroïques à Sérignan (1996), Savoir-faire au musée d’Art de Séoul (Corée du Sud, 2006) et Greatest Hits au musée d’Art contemporain de Lyon (2012).
Je suis née en 1961 à Chambéry, où je vis et travaille.
Enfant, je rêvais d’être comédienne, puis adolescente, ce sont les beaux-arts qui m’apparurent désigner la vie qui m’aspirait, mais je n’avais aucun don pour le dessin et ne savais pas que cela s’apprenait… c’est donc plus tard, grâce à des rencontres dont mon compagnon le peintre Pierre Leloup, et une formation professionnelle que je me suis retrouvée progressivement dans une vie artistique.
Au sein du collectif des artistes savoyards avec la Compagnie du 1000 pattes, le théâtre de la Glèbe et la Galerie du Larith se développèrent plusieurs projets, en danse, théâtre et bien sûr en Arts plastiques.
Avec Pierre, décédé en 2010, nous rencontrons plusieurs écrivains et poètes dont Michel BUTOR, Bernard NOËL, Pierre BOURGEADE, Fernando ARRABAL avec lesquels je collabore.
J’expose en France mais aussi à l’étranger dans le cadre de missions culturelles « dialogue création », (Bulgarie, Sénégal, Congo, Albanie) et participe à 2 résidences au Maroc, autour et avec Michel BUTOR.
Ma première exposition personnelle date de 1989.
Je travaille sur de grands formats car j’aime me sentir à l’intérieur de la peinture. Comme support, j’encolle un papier d’emballage sur une toile libre. Je dessine et peins contre le mur et sur le sol. J’utilise toute sorte de matériaux.
Je commence en faisant naître un ou plusieurs corps, grandeur nature avec un fusain. Parfois cela suffit, sinon, j’apporte de la couleur. Je cherche des matières, des vibrations en superposant, griffant, frottant, essuyant …
Mais avant d’être de la matière assemblée sur un support, une peinture, un dessin, c’est de la vie. La matière première que je travaille c’est le flux qui me pénètre, l’indéfinissable des affects. C’est du noir, du désir.
Peindre, dessiner c’est agir… c’est transformer le contact, le frottement de mon corps au monde.
Membre de « Fiber art fever ».
Nous a offert une toile créée spécialement pour la Cause des Femmes.
La peinture de Mychel parle et révèle des concepts inarticulés mais compris de façon subliminale. Il y retranscrit ses images mentales, ses rêves, ses intui#ons et en précise le sens par la couleur et les objets présents dans ses oeuvres.
La démarche artistique de l’artiste privilégie l’automatisme, cher aux surréalistes, qu’il associe parfois à des images empruntées à la presse sous forme de silhoueIes noires, ou insinue malicieusement des citations empruntées à ses auteurs et poètes préférés.
Le style si caractéristique de Mychel Blanc, reflète sa personnalité complexe et duelle qui trouve aujourd’hui sa maturité.
Tour à tour il est écrivain, peintre et poète, architecte d’un monde invisible, d’un langage universel, un « world language » comme il existe une « world music ».
Lors de notre Festival 2017 a exposé son oeuvre majestueuse sur les femmes oubliées de l’histoire.
Marie Morel est née le 3 septembre 1954 à Paris. Sa mère Odette Ducarre, est peintre et architecte, son père Robert Morel, est écrivain et éditeur ; dès l’enfance, Marie dessine, peint, écrit, tout naturellement dans ce terreau familial ; elle ne s’arrêtera jamais plus. Le climat familial est d’une grande richesse intellectuelle et artistique, avec beaucoup de rencontres et d’ouverture sur l’art, la littérature, la musique… Marie grandit dans une vie de création et de liberté, tout simplement. Le contact avec la nature est très important.
A 20 ans, Marie décide de faire essentiellement de la peinture, elle expose son travail de plus en plus. Elle publie, parallèlement à son travail de peintre, une petite revue d’art : « Regard », consacrée aux peintres et aux artistes qu’elle aime.
Elle vit et travaille, depuis 1988, dans un petit village calme et isolé, dans les monts du Valromey
Cecilem
Cette militante était en concert à notre Festival 2017. L’ interprétation de sa chanson dédiée à Khadija Al-Salami (mariée forcée à 11 ans) en sa présence a été un des moment fort de notre premier festival
Auteure compositrice pianiste et chanteuse, Cecilem a donné de nombreux concerts à l’étranger et en France (Festival d’Avignon, Paris (Essaïon, Lucernaire, théâtre de Ménilmontant, Zèbre de Belleville, tournées en province), et prépare actuellement son 4ème album studio.
Elle a composé la BO du film « Donnant, donnant » (réalisé par Isabelle Mergault et produit par GAUMONT).
Extraits de presse:
>LE PARISIEN (Olivia Peresson) Avec des textes forts qui évoquent ses choix, ses emportements, ces petites choses de la vie pleines d’importance, Cecilem dit l’essentiel: de la gravité dans la légèreté. Une chanson pour les femmes battues ou une autre pour Ingrid Betancourt sont de petits bijoux finement taillés. Lauréate de nombreux prix, dont la Rose d’or remise à l’Olympia, elle confirme avec son album une maturité et un talent évident.
OUEST-FRANCE (Jean-Luc Tabard) Cette demoiselle de Haute-Savoie a l’étoffe d’une grande dame de la chanson. La voix est superbe, les notes s’envolent, limpides, les textes finement ciselés à l’or fin, de l’humour et de la poésie, l’artiste a également une vraie présence scénique. Son dernier album, loin des sentiers battus, est un petit bijou à partager sans modération. Une artiste beaucoup trop rare sur les ondes de radio et télévision.
(© site web: https://www.difymusic.com/cecilem)
Amanda Perez Ruiz
Amanda est une jeune artiste née le 7 mars 1999. Dès 8 ans elle commence son parcours musical au conservatoire de Toulouse en harpe, solfège et chorale. A 14 ans elle poursuis son apprentissage de harpiste au contact de la harpiste de l’orchestre de la Halle au Grains de Toulouse et développe le chant au conservatoire de Blagnac.
Elle choisit ensuite la spécialité musique au lycée St Sernin de Toulouse, qui lui ouvre la porte à de nombreux concerts en tant que choriste ainsi qu’en chanteuse soliste et harpiste (Zénith de Toulouse, Halle aux grains de Toulouse, Odyssud, Basilique Sainte Cécile d’Albi, Basilique Saint Sernin à Toulouse et à Millau)
La musique dans sa pratique et dans l’étude de ses formes et de son histoire, est au centre de ses intérêts actuels.
Comédienne-chanteuse, son parcours est une histoire où se confrontent des expériences très diverses et cette liberté d’aller là où sa voix l’emporte lui permet de participer à des projets artistiques variés. Deux rencontres sont déterminantes dans son parcours théâtral et musical : Bénédicte Lafond, comédienne, avec laquelle elle crée la Cie Un Deux Trois soleil et Camel Zekri, guitariste, avec lequel elle crée l’association Les arts improvisés et organise le «Festival de l’eau », rencontres pluri-artistiques et trans-culturelles.
Comédienne, a eu la chance de se former auprès de Denise Bonal au Cours FLORENT, laquelle aiguise son regard pour l’écriture contemporaine mais aussi auprès de metteurs en scène comme Elisabeth Chailloux, Alain Knapp, Dominique Pitoiset… Elle est très vite attirée par le collectif et rejoint en 1991 la chorégraphe Danielle Paume et sa Cie de danse-théâtre Les petits cailloux où elle rencontre Dominique Chevaucher avec laquelle la collaboration artistique ne cessera plus.
Joël Delepine
Né en 1951 à Agen, dans le Lot et Garonne, je suis arrivé l’année 1975 en Haute-Savoie. Après une carrière au sein du Ministère des Finances, branche Douanes, j’exerce un mandat de conseiller municipal à Saint Julien en Genevois.
Ma passion pour ce mode d’expression, la photographie, vient d’une rencontre avec un artiste photographe Toulousain Jean Dieuzaide dit Yan, j’avais 17 ans.
J’ai débuté en argentique, aujourd’hui je travaille principalement en numérique. J’essaye de produire des images porteuses de sens en terme humain, des images dotées de clarté, de cohérence et qui dénotent un point de vue. C’est un langage visuel et créatif. Par l’image, j’essaye de faire passer une idée, sans les mots, sans discours, c’est au spectateur à trouver les mots, j’essaye juste de rendre sensibles les idées.
Je me suis naturellement tourné vers« la photographie de rue ». Je suis spectateur de la rue, mais aussi spectateur de moi-même du fait où je choisi l’image suivant, je serais tenté de dire suivant mon instinct. Ce travail est de prime abord solitaire, surtout lorsque je photographie la vie des gens, la rue. Il faut se faire oublier et s’oublier soi-même, rester dans l’ombre même en plein soleil, se fondre dans la masse, être transparent.
L’important c’est un regard dedans, l’objectif, et un regard dehors. Tout cela afin de saisir, quelques fois de voler, un instant de vie qui n’est pas mien.
Vient ensuite le temps du travail sur cet instant, le temps du sculpteur de lumière, le temps du faiseur d’ombre, afin d’essayer de rendre visible la part de vérité telle que je l’ai perçue à travers mon optique.
DES EXPERTS INSTITUTIONNELS RECONNUS :
- Elisabeth DECREY WARNER, présidente exécutive de l’Appel de Genève, ancienne présidente du Parlement de la République et canton de Genève et lauréate du Prix de la Fondation pour Genève en 2016.
- Anne-Claire ADDET, adjointe éditoriale du Forum international sur les droits humains de Genève.
- Jacques PELLET, ancien ministre-conseiller auprès de l’ambassade de France en Chine. Ancien représentant permanent adjoint à la mission permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales à Genève. Envoyé personnel du président du CICR pour la Chine.
- Maître Patrice REYNAUD, avocat au barreau de Genève.
- Les doyens des facultés de droit de Genève et de Chambéry.