Ernest Pignon Ernest

Nous a fait le grand honneur d’offrir la calligraphie La Cause Des Femmes!

Ernest Pignon-Ernest est niçois, il vit et travaille à Paris. Depuis presque cinquante ans il appose des images sur les murs des cités.

« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» .

Interview avec André Velter; extrait du Site web d’Ernest Pignon Ernest

Robert Combas

Robert Combas est né à Lyon en 1957. Après des études à Sète et à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il accède très vite à la notoriété, puisqu’il participe, dès 1980, à l’exposition Après le classicisme, organisée au musée de Saint-Étienne, qui rend compte des nouvelles tendances de l’art contemporain. Partie prenante de la mouvance de la Figuration libre (en compagnie des frères Di Rosa, de Boisrond et de Blanchard), c’est à Düsseldorf et à Amsterdam que Combas réalisera ses premières expositions personnelles. Sa peinture, influencée par les univers de la bande dessinée et du rock, revendique son caractère populaire. Après les rétrospectives au musée des Sables-d’Olonne (1985) et au musée de Saint-Étienne (1986), après son hommage à Toulouse-Lautrec au musée d’Albi (1990), Combas aborde dans sa peinture les territoires de la spiritualité et de l’ésotérisme, comme en témoignent l’exposition Du simple et du double au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1993), les rétrospectives Fantaisies héroïques à Sérignan (1996), Savoir-faire au musée d’Art de Séoul (Corée du Sud, 2006) et Greatest Hits au musée d’Art contemporain de Lyon (2012).

 

Robert Combas par Bernard Marcadé, encyclopédie Universalis

Mylène Besson

Je suis née en 1961 à Chambéry, où je vis et travaille.

Enfant, je rêvais d’être comédienne, puis adolescente, ce sont les beaux-arts qui m’apparurent désigner la vie qui m’aspirait, mais je n’avais aucun don pour le dessin et ne savais pas que cela s’apprenait… c’est donc plus tard, grâce à des rencontres dont mon compagnon le peintre Pierre Leloup, et une formation professionnelle que je me suis retrouvée progressivement dans une vie artistique.

Au sein du collectif des artistes savoyards avec la Compagnie du 1000 pattes, le théâtre de la Glèbe et la Galerie du Larith se développèrent plusieurs projets, en danse, théâtre et bien sûr en Arts plastiques.

Avec Pierre, décédé en 2010, nous rencontrons plusieurs écrivains et poètes dont Michel BUTOR, Bernard NOËL, Pierre BOURGEADE, Fernando ARRABAL avec lesquels je collabore.

J’expose en France mais aussi à l’étranger dans le cadre de missions culturelles « dialogue création », (Bulgarie, Sénégal, Congo, Albanie) et participe à 2 résidences au Maroc, autour et avec Michel BUTOR.

Ma première exposition personnelle date de 1989.

Je travaille sur de grands formats car j’aime me sentir à l’intérieur de la peinture. Comme support, j’encolle un papier d’emballage sur une toile libre. Je dessine et peins contre le mur et sur le sol. J’utilise toute sorte de matériaux.

Je commence en faisant naître un ou plusieurs corps, grandeur nature avec un fusain. Parfois cela suffit, sinon, j’apporte de la couleur. Je cherche des matières, des vibrations en superposant, griffant, frottant, essuyant …

Mais avant d’être de la matière assemblée sur un support, une peinture, un dessin, c’est de la vie. La matière première que je travaille c’est le flux qui me pénètre, l’indéfinissable des affects. C’est du noir, du désir.

Peindre, dessiner c’est agir… c’est transformer le contact, le frottement de mon corps au monde.

Membre de « Fiber art fever ».

Mychel Blanc

Tableau - Mychel Blanc - La cause des femmes

Nous a offert une toile créée spécialement pour la Cause des Femmes.

La peinture de Mychel parle et révèle des concepts inarticulés mais compris de façon subliminale. Il y retranscrit ses images mentales, ses rêves, ses intui#ons et en précise le sens par la couleur et les objets présents dans ses oeuvres.

La démarche artistique de l’artiste privilégie l’automatisme, cher aux surréalistes, qu’il associe parfois à des images empruntées à la presse sous forme de silhoueIes noires, ou insinue malicieusement des citations empruntées à ses auteurs et poètes préférés.

Le style si caractéristique de Mychel Blanc, reflète sa personnalité complexe et duelle qui trouve aujourd’hui sa maturité.

Tour à tour il est écrivain, peintre et poète, architecte d’un monde invisible, d’un langage universel, un « world language » comme il existe une « world music ».

 

Marie Morel

Lors de notre Festival 2017 a exposé son oeuvre majestueuse sur les femmes oubliées de l’histoire.

Marie Morel est née le 3 septembre 1954 à Paris. Sa mère Odette Ducarre, est peintre et architecte, son père Robert Morel, est écrivain et éditeur ; dès l’enfance, Marie dessine, peint, écrit, tout naturellement dans ce terreau familial ; elle ne s’arrêtera jamais plus. Le climat familial est d’une grande richesse intellectuelle et artistique, avec beaucoup de rencontres et d’ouverture sur l’art, la littérature, la musique… Marie grandit dans une vie de création et de liberté, tout simplement. Le contact avec la nature est très important.

A 20 ans, Marie décide de faire essentiellement de la peinture, elle expose son travail de plus en plus. Elle publie, parallèlement à son travail de peintre, une petite revue d’art : « Regard », consacrée aux peintres et aux artistes qu’elle aime.

Elle vit et travaille, depuis 1988, dans un petit village calme et isolé, dans les monts du Valromey

Cecilem

Cette militante était en concert à notre Festival 2017. L’ interprétation de sa chanson dédiée à Khadija Al-Salami (mariée forcée à 11 ans) en sa présence a été un des moment fort de notre premier festival

Auteure compositrice pianiste et chanteuse, Cecilem a donné de nombreux concerts à l’étranger et en France (Festival d’Avignon, Paris (Essaïon, Lucernaire, théâtre de Ménilmontant, Zèbre de Belleville, tournées en province), et prépare actuellement son 4ème album studio.
Elle a composé la BO du film « Donnant, donnant » (réalisé par Isabelle Mergault et produit par GAUMONT).

Extraits de presse:
>LE PARISIEN (Olivia Peresson) Avec des textes forts qui évoquent ses choix, ses emportements, ces petites choses de la vie pleines d’importance, Cecilem dit l’essentiel: de la gravité dans la légèreté. Une chanson pour les femmes battues ou une autre pour Ingrid Betancourt sont de petits bijoux finement taillés. Lauréate de nombreux prix, dont la Rose d’or remise à l’Olympia, elle confirme avec son album une maturité et un talent évident.

OUEST-FRANCE (Jean-Luc Tabard) Cette demoiselle de Haute-Savoie a l’étoffe d’une grande dame de la chanson. La voix est superbe, les notes s’envolent, limpides, les textes finement ciselés à l’or fin, de l’humour et de la poésie, l’artiste a également une vraie présence scénique. Son dernier album, loin des sentiers battus, est un petit bijou à partager sans modération. Une artiste beaucoup trop rare sur les ondes de radio et télévision.

(© site web: https://www.difymusic.com/cecilem)

Amanda Perez Ruiz

Amanda est une jeune artiste née le 7 mars 1999. Dès 8 ans elle commence son parcours musical au conservatoire de Toulouse en harpe, solfège et chorale. A 14 ans elle poursuis son apprentissage de harpiste au contact de la harpiste de l’orchestre de la Halle au Grains de Toulouse et développe le chant au conservatoire de Blagnac.

Elle choisit ensuite la spécialité musique au lycée St Sernin de Toulouse, qui lui ouvre la porte à de nombreux concerts en tant que choriste ainsi qu’en chanteuse soliste et harpiste (Zénith de Toulouse, Halle aux grains de Toulouse, Odyssud, Basilique Sainte Cécile d’Albi, Basilique Saint Sernin à Toulouse et à Millau)

La musique dans sa pratique et dans l’étude de ses formes et de son histoire, est au centre de ses intérêts actuels.

Maëva

Née le 01 mars 1995 à Paris, elle arrive à Gaillard à l’âge de 3 ans. 
Dès l’âge de 4 ans, Maëva commence la musique à l’Institut Jaques Dalcroze (IJD), à Genève. C’est à l’âge de 7 ans, qu’elle commencera, en parallèle, le violon au Conservatoire de Musique de Genève (CMG). 
Par la suite, elle prend, au sein du CMG et de l’IJD, des cours d’orchestre, de musique de chambre, d’Improvisation musicale et de “s’accomapgner au piano en chantant”.  
Enfant et adolescente, Maëva participera à de nombreux spectacles, concerts.
Elle touchera aussi au théâtre, monde dans lequel elle baigne toute sa jeunesse, à travers sa mère et sa grand-mère. 
 
A 19 ans, Maëva est admise à la Haute Ecole de Musique de Genève, où elle passe un Bachelor en musique et mouvement. Le piano deviendra, pour ses études, son deuxième instrument. 
 
Là-bas, elle rencontre un guitariste du nom de Norton Sonner, avec qui ils formeront un duo, « Road 43 »,qui tournera dans les cafés concerts de Genève et festivals du canton romand, vaudois et valaisan. Ensemble, ils font des reprises et covers du répertoire français et anglais. Cette aventure durera 2 ans, et sera pour Maëva, une confirmation de ce rêve qu’elle porte en elle depuis toute petite, chanter. 
 
Parallèlement à ses études, Maëva commence la Dancehall, une danse Jamaïcaine, qu’elle pratiquera durant 5 ans à Dancearea.
Elle fait, aussi, ses débuts en danse classique et claquettes. 
En 2018, Maëva, qui s’intéresse de plus en plus aux danses urbaines, commencera le Hip-hop à Lausanne. L’exercice de l’art urbain prendra une très grande place dans sa vie. 
 
En août 2017, Maëva part au Canada, pour faire un stage de comédie musicale avec l’American Musical Theatre Academy (AMTA). En effet, depuis de nombreuses années, elle porte un grand intérêt pour cette école, et pense que ce stage pourrait bien être une autre confirmation pour une autre passion qui réunit 3 de ses arts scéniques préférés : le chant, la danse, et le théâtre. 
Son expérience au Canada poussera non seulement Maëva à auditionner pour l’AMTA à Londres, où elle est acceptée pour la rentrée 2018, mais sera aussi un facteur declancheur pour l’écriture. 
 
C’est ainsi, qu’en septembre 2017, Maëva travaille sur un album. Elle écrit, compose, et interprète ses chansons, accompagnée de différents musiciens. 
Elle co-compose, sur certaines de ses chansons, avec plusieurs artistes, comme Eduardo Machado et Marco Atié à Paris, ou encore Maxence Leonard qui l’accompagne au violoncelle et piano sur certains concerts. Très récemment aussi avec Giovanni Etchepareborda à Milan. 
 
Maëva vit désormais à Londres où elle à intégré l’AMTA, et dédie sa vie à la scène. 

Dominique Chevaucher

Comédienne-chanteuse, son parcours est une histoire où se confrontent des expériences très diverses et cette liberté d’aller là où sa voix l’emporte lui permet de participer à des projets artistiques variés. Deux rencontres sont déterminantes dans son parcours théâtral et musical : Bénédicte Lafond, comédienne, avec laquelle elle crée la Cie Un Deux Trois soleil et Camel Zekri, guitariste, avec lequel elle crée l’association Les arts improvisés et organise le «Festival de l’eau », rencontres pluri-artistiques et trans-culturelles.

Au sein de la Cie Un Deux Trois Soleil et la Cie De l’Une à l’Autre, elle est metteure en scène et/ou interprète
 
Projets théâtre :
 
Henriette, Sarah, Marie et les autres – lecture théâtralisée sur femmes pendant  guerre 14-18
Eclats d’histoires – A partir Collectage auprès des habitants CDC Pays de Camembert. juin 2015
Blanche-Rouge  Théâtre musical Prix sacem composition – solo musique et
Avec un grand F  de Sylvain Levey – composition musicale et mise en scène / théâtre musical et vidéo –
A cœur ouvert / 3 lectures-spectacles autour du sentiment amoureux – conception et interprète 2013 -14 (pour enfants, ados, tous publics)
Et si c’était à refaire ?  – création collective – interprète 2012
Petits soucis et grande misère – Théâtre musical – mise en scène et interprète 2010
Quand est-ce que ça commence ? (Karl Valentin) / mise en scène et interprète 2009
Simone, Flora, Jacques et les autres – Evénement théâtral autour de l’histoire du planning familial.2006
Au fond c’est pas si grave ! de Xavier Durringer / conception, écriture et interprète 2005
La sortie au théâtre (théâtre en appartement) mise en scène
Le cabaret moderne de Karl Valentin  co-ms avec Pierangelo Summa et interprétation 2002
 
Avec B. Lafond, elle propose plusieurs projets de proximité cherchant à jouer hors des scènes théâtrales.
 
En parallèle, elle interprète des pièces de P. Handke, V.Woolf, C. Pavese, Feydeau, Molière, K. Valentin, P. Minyana, X. Durringer, … et travaille sous la direction de Elisabeth Chailloux, Paul Barges, P. Summa, Danielle Paume, Violette Campo …
 
Chant-Musique électro-acoustique
 
Avec Camel Zekri, depuis 1996, elle développe un travail autour du chant improvisé. En 2003, elle commence un travail lui permettant de lier et mettre en résonance la voix et les sons du theremin et se forme au conservatoire à l’électro acoustique. Elle improvise et chante régulièrement en France et à l’étranger avec des musiciens improvisateurs, jazz et traditionnels et des danseurs :,  Camel Zekri, Giacomo Spica, Daunik Lazro, Dominique Repeccaud, Diwan de Biskra, Héla Fattoumi, Eric Lamoureux, Philippe Legoff, Philippe Foch, Laurent Charles, Anne-Julie Rollet, Guillaume Kervel, Yacouba Moumouni, Michel Doneda …
 
Projets musique
 
Pour un battement – composition acousmatique autour des sons de la forge
Avec un grand F – Création musicale chant, theremin électro acoustique
Ishango – création C. Zekri avec musiciens pygmées Aka (voix-theremin)
Just to dance – chor. Héla Fattoumi et Eric Lamoureux Interprète et improvisation
Only voice – composition acousmatique, le drame de Fukushima
Le cercle – création C. Zekri avec Daunik Lazro, D. Répécaud et le Diwan de Biskra (voix-theremin)
Xem Nun création musicale de C. Zekri avec Ongo brotto de Centrafrique- réalisation film poétique
Pan a Paname – création G. Kervel avec orchestre de Steel Band (voix theremin)
Mémoire de l’eau – duo avec C. Zekri (création vidéo, chant et theremin)
Nanuq et Ganesh : création jeune public vidéo et musique crée par Philippe Le Goff. (Voix et theremin).
 
A travers toutes ces rencontres, elle continue d’explorer de nouvelles matières vocales et de relier ses mots intérieurs, son univers poétique, la musique traditionnelle et l’improvisation vocale. 

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