Comme des meurtrissures, des malheurs fléchés qui font mal! – Robert Combas
Robert Combas, artiste peintre français qui fait partie des artistes actuels les plus cotés et reconnus au monde nous fait l’honneur de dédier une toile aux violences faites aux femmes.
En réalisant sa toile : « Comme des meurtrissures, des malheurs fléchés qui font mal », Robert COMBAS signe magistralement son engagement aux côtés de l’association « La cause des femmes ».
C’est un humaniste qui mène depuis bien longtemps un combat contre toutes les formes de violences faites aux femmes et son oeuvreest souvent une plaidoirie pour une humanité éthique et plus fraternelle, en même temps qu’un long réquisitoire contre la haine, la violence et la désespérante bêtise humaine.
Robert COMBAS voit « loin » par dessus notre épaule. Il hume son temps, et comme l’éclair vient déchirer la nuit, il parvient par la fulgurance de sa pensée et la mise en scène de ses toiles, à zébrer notre indifférence et nos silences coupables. Dans son grand livre de la vie dont il faut absolument apprendre à tourner les pages, Robert COMBAS enlumine ses toiles pour tenter de nous réveiller de l’apathie et de l’indolence du temps ; en philosophe il pense son temps en observateur avisé.
Lorsqu’on le regarde peindre on voit sa pensée se révéler et prendre forme sous nos yeux en d’infinies figures qui nous explosent à la face. Robert COMBAS invente une nouvelle écriture faite de signes qu’il importe de comprendre car cette écriture secrète raconte l’histoire du monde : ce qui advint, ce qui advientet ce qui adviendrasi l’on ne décrypte pas cette oeuvresémiologique et prophétique.
Décidément, Robert COMBAS réinvente la mythologie par sa manière de lire le monde contemporain, d’en deviner les failles avant tous, et de proposer par la critique éclairée qu’il exerce et met en images, une forme de direction sensée de l’existence. – Maurice SIMON
Robert Combas est né à Lyon en 1957. Après des études à Sète et à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, il accède très vite à la notoriété, puisqu’il participe, dès 1980, à l’exposition Après le classicisme, organisée au musée de Saint-Étienne, qui rend compte des nouvelles tendances de l’art contemporain. Partie prenante de la mouvance de la Figuration libre (en compagnie des frères Di Rosa, de Boisrond et de Blanchard), c’est à Düsseldorf et à Amsterdam que Combas réalisera ses premières expositions personnelles. Sa peinture, influencée par les univers de la bande dessinée et du rock, revendique son caractère populaire. Après les rétrospectives au musée des Sables-d’Olonne (1985) et au musée de Saint-Étienne (1986), après son hommage à Toulouse-Lautrec au musée d’Albi (1990), Combas aborde dans sa peinture les territoires de la spiritualité et de l’ésotérisme, comme en témoignent l’exposition Du simple et du double au musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1993), les rétrospectives Fantaisies héroïques à Sérignan (1996), Savoir-faire au musée d’Art de Séoul (Corée du Sud, 2006) et Greatest Hits au musée d’Art contemporain de Lyon (2012).